Au bord de l'eau [PV Supy]

Dans une semi-obscurité, une silouette se glissa entre les arbres.

Ellundril s'assit dans les feuilles mortes et s'adossa à un vieux chêne. Elle sentit la plénitude l'envahir tandis qu'elle fermait les yeux. Une boule de poils vînt se nicher dans le creux de son bras, chaude et réconfortante. Ellundril sourit. Elle serait restée des heures assise là, immobile, si les étoiles ne lui envoyaient pas cet appel silencieux. Les étoiles ... Chaques nuit, elles lui apprenaient quelque chose. Elle monta dans les hauteurs d'un viel arbre pour les écouter. Comme toujours, leur enseignement fut bien mystérieux : "Rencontre dans l'ombre". Elle descendit pour méditer à cette énigme. Voir plus loin que les mots, sentir, entendre ... Elle perçut le léger clopotit de l'eau d'un ruisseau. Cela la ravit ; elle avait bien besoin d'une douche ! Elle s'élança en direction du bruit ...

Supy marchait seul dans la foret de Barail. Elle s'assit prêt du ruisseau, plongea ses pieds nue dans l'eau et ferma les yeux. Elle se serait endormi si un petit animal n'était pas venus se nicher dans ses bras. Elle la caressa doucement et le laissa s'en aller.
Peu de temps après elle entendit un bruit de pas. Elle se leva d'un bond et alla voir qui avait fait se bruit. Il n'y avait personne. Croyant à une hallusination elle retourna à la rivière. Mais à nouveau le bruit retentit. Cette fois elle en était sure; elle n'était pas seul! Elle grimpa sur un arbre sauta sur un autre descendit à toute vitesse et arriva directement en face d'une autre jeune fille...

Si elle n'avait pas reconnu l'odeur du cuire, sans doute n'aurait-elle pas apperçut la jeune fille qui avait atterrie, sans qu'elle s'en apperçoive, derrière elle. Elle s'était retournée en dégainant son sabre et, maintenant, la menaçait du bout de sa lame. Elle e savait pa encore faire la différence entre un marchombre et un mercenaire du chao. Elle n'était pas du genre à prendre des vies comme ça et dit d'une voix dure à la fille qui se tenait devant elle. "Tu as le choix entre mourir ou me dire ton nom et qui t'envoie m'espionner." Une expression de surprise s'afficha sur le visage de celle-ci. "Ne fais pas l'innocente, que tu faisait derrière moi il y a quelues seconde ?" La fille voulu apparement s'expliqer mais aucun mot sortit de sa gorge. Peur ? Etonnement ? Peut-être collère ... Un marchombre aurait sûrement répondu à sa question sans trouble et avec sang froid. Elle sera ses doigts sur la poignée de son sabre. "Je te laisse trois minutes pour me répondre ..."

La jeune fille se retourna, sortie son sabre et dit:
"Tu as le choix entre mourir ou me dire ton nom et qui t'envoie m'espionner."
Supy sursauta, l'autre jeune fille ajouta:
"Ne fais pas l'innocente, que tu faisait derrière moi il y a quelques seconde ?
Je te laisse trois minutes pour me répondre"
Supy essaya de garder son calme et expliqua:
"Je n'éssayais pas de t'espionner, je me baladai dans la foret quand j'ai entendu un bruit, j'ai juste voulu voir qui s'était et je suis tomber sur toi..."

Bien sûr. Un mercenaire aurais surement dit la même chose. Elle croyait la duper avec ses paroles ? Malgré l’assurance qu’elle essayait de faire paraître, la jeune fille tremblait. Pendant deux minutes, elles restèrent immobiles l’une en face de l’autre. Puis l’autre, dans un geste furtif, attrapa le poignard qui pendait à sa ceinture et traça trois phrases dans l’écorce de l’arbre d’où elle avait sauté.

Trois phrases
Trois lignes
Trois mots

Marchombre. C’est inconnue était marchombre et elle, Ellundril avait osé utiliser la lame contre elle. Elle laissa tomber son sabre. Elle s’était trompée depuis le début. Elle avait cru faire bien, elle avait mal fait. Elle craint que la marchombre ne lui pardonne pas cette offense. « Excuses-moi, je suis allée trop vite sur mon jugement. Je te pris de me pardonner. »

Les deux jeunes filles se fixèrent pendant quelque minute puis Supy pris son couteau et traça trois phrases dans le tronc de l'arbre qui se trouvait derrière elle. L'autre fille en laissa tomber son sabre et dit:
« Excuses-moi, je suis allée trop vite sur mon jugement. Je te pris de me pardonner.
-Tu es toi aussi une Marchombre, je me trompe?»

[je ne sais pas du tout commen s'écrit côtier alors n'ésitait pas à me dire comment ça s'écrit ! ]

Ellundril soupira de soulagement. La jeune fille ne lui en voulait pas le moins du monde et paraissait s'interesser à elle. "Marchombre ? Moi ? Je ne crois pas. Enfin, je ne crois plus." Que pouvait-elle répondre d'autre ? Avant de la rencontrer, elle avait toujours eût la certitude d'être marchombre, ou du moins apprentie. Maintenant, un gouffre immense s'ouvrait devant elle. Insulter un des siens n'était pas digne d'un marchombre. Doute l'envahit tel une vague gigantesque fondant sur un village côtier. Sa faute était grave. Très grave. Elle regarda le soleil se lever et abandonna ses mauvaise pensées à la nuit. Elle se tourna et regarda la marchombre dans les yeux, sourit et montra d'un geste nonchalant la rivère qui coulait paisiblement derrière elles. "J'allais me baigner." Et sans autre forme de procès, elle se débarassa de ses vêtements et sauta dans la rivière. Elle sortit sa tête de l'eau pour annoncer :"Elle est bonne !"

L'autre fille pris quelque temps pour répondre, elle levât les yeux au ciel et les redescendirent en sourient sur Supy:
"J'allais me baigner." dit-elle juste avant d'enlever ses vêtement et de plonger dans la rivière. Elle sortie sa tête de l'eau et annonça:
"Elle est bonne !"
Supy enlevas elle aussi ses vêtement est plongea à son tour dans la rivière. Elle se mit sur le dos et regarda le soleil, il était tellement beau qu'elle aurait pus le regarder pendant des heures. Elle se tourna, regarda l'autre fille dans les yeux et d'un grand geste l'éclaboussa

"Mèèèh Euuu !" La marchombre l'avait prise au dépourvu. Elle répondit à l'attaque ar l'attaque. Cela dura une bonne partie de la matinée. Elles se renvoyaient des vagues de plus en plus grosses, riant à gorge déploiées. Jamais Ellundril avait rit autant. Quand elles se furent calmées, Ellundril lui dévoila son nom. La brume qui quelques temps plus tôt obscurisait son âme s'était dissipée. L'incertitude s'évanouie est son caractère habituel reprit le dessus. "On ferait bien de sortir avant qu'un voyageur perdu nous voit."

Ses fautes et ses erreurs l'aidaient à avançer. Elle était et resterait une marchombre. Toujours.


FIN[center]