Un noël mouvementé à la taverne [pv tout le monde, bonnes fêtes]

Des flocons de neige planaient doucement jusqu'au sol, disparaissant dans une étincelle magique lorsqu'ils touchaient la surface du Miroir. Les arbres qui poussaient au fond avaient été décorés pour les fêtes et scintillaient de mille lumières qui transformaient le lac en une surface brillante et lisse. Des chants de Noël s'élevaient des maisons alentours et un piano au son un peu désaccordé enchaînait quelques notes.
Melyah, se laissant gagner par l'euphorie des environs, entra dans une taverne, "Le Globe Étoilé". Comme d'habitude, elle passait le noël seule. Mais cette fois, elle n'était pas sur les routes, mais dans la capitale. Et le Globe Étoilé était réputé pour son ambiance festive, surtout dans les périodes de fin d'année.
Une vague de chaleur, ainsi qu'une odeur forte d'absinthe flambée atteignit la jeune femme au moment où elle ouvrait la porte. Plusieurs regards se tournèrent vers cette jolie femme vêtue de cuir, aux mouvements si harmonieux qu'elle semblait flotter alors qu'elle se dirigeait vers une table libre. Elle s'installa avec un sourire satisfait, retira son manteau, qui laissa apparaitre un corsage et sa peau blanche et veloutée.
Un simple coup d'oeil vers le patron le fit venir vers elle, comme un aimant. "Que désirez-vous, ma Dame ?"
Etonnant comme elle imposait toujours un respect incroyable aux gens du peuple. Elle commanda rapidement ce qu'ils appelaient un repas de Noël, ainsi que trois pintes de bière. Tandis que le cuisinier préparait son repas, elle siffla l'une de ses bières, tout en regardant autour d'elle. Sur une estrade, le piano désaccordé qu'elle avait entendu du dehors continuait de jouer des mélodies entrainantes. Quelques couples dansaient.
Une personne, assise à une autre table, attira son attention...

[a vous !!^^]

Les boules de cristal vertes-dorées accrochées aux portes des habitations Al-Jeitiennes émerveillaient Ellundril. Elle les trouvait irrésistiblement belles dans la lumière du petit soir. Surement l'œuvre d'un maître Dessinateur-Artiste. Approchant sa main de l’une d’elle, elle sentie une vague de chaleur se propager le long de son bras, sa poitrine, son ventre, ses jambes, ses pieds, entourant son corps d’une onde bienfaitrice. Ellundril ferma les yeux. Si c’était cela Noël, elle l’aurait bien fêté toute l‘année. A regret, elle relâcha la boule. Toutes chaleurs quittèrent son corps à l’exception de son cœur. Un sentiment étrange s’empara de son être, mélange de bonheur subit et d’apaisement profond.
Elle reprit sa route. Ses pas la menèrent à une taverne. La moins bruyante. Ce n’était cependant pas ce critère qui l’avait attirée ; ce fut ce son, cette musique, digne d’un vieux piano. Cet air mélancolique, celui que chantent les vieux chênes dans leur grand âge.
Ellundril poussa le battant de la porte. On aurait dit que le monde se résumait a cette taverne : les méchants d’un cotés (Maï’lys), les gentils de l’autre (Melyah) et les gens qui n’ont rien demandé a personne tout autour. Ellundril entra. Son entrée qu’elle aurait voulut solennel devant ces deux partis opposés se brisa quand elle glissa sur une plaque de verglas. La taverne qui jusqu'à la était restée assez silencieuse se vit emporter dans un monumental éclat de rire général. Fesses à terre, Ellundril ouvrit la bouche pour protester mais ses mots se perdirent en voyant ces visages heureux rirent a l’unisson. Elle se releva et alla saluer son maitre marchombre qui s’essuyait les yeux. Elles échangèrent quelques mots puis Ellundril se tourna croisant du regard Maï’lys. Son sourire s’effaça et pendant quelques secondes ralenties elles se fusillèrent du regard. Ellundril se détourna et sortie. Pour la troisième fois en quelques minutes, Ellundril fit tourner le battant de la porte. Ellundril avançait d’un pas furieux vers Maï’lys, cachant quelque chose dans son dos. Arrivée en face de cette dernière, elle lui fourra une boule de neige glacée dans le cou. « Joyeux Noël ! » lui lança-t-elle un sourire jusqu’aux oreilles. Maï’lys qui n’avait pas du apprécier ces vœux prit la marchombre par le col de sa veste. Il y eut un grincement de porte et une quatrième fille entra. Trois visages se tournèrent vers elle. « Virginie ! » s’exclamèrent Maï’lys, Melyah et Ellundril a l’unisson.

« Noël est un moment de révélation » se dit Ellundril un peu secouée par cette déclaration. A l’autre bout de la salle, la porte s'ouvrit. Un ... Père Noël entra, complètement bourré, marchant d'un pas incertain vers le comptoir. Près d’atteindre son but, il dérapa sur une plaque de verglas. « Décidément, c’est une maladie » se dit Ellundril, un sourire aux lèvres. Une deuxième vague de rigolade secoua la pauvre petite taverne. Les deux sœurs qui, quelques secondes plus tôt se fusillaient du regard, riaient l’une à côté de l’autre. C’était un drôle de spectacle que de voir ces deux personnes aux destins si différents assis à la même table. « Noël est un moment de retrouvailles ». Le serveur qui avait suivi l’action de derrière son comptoir, attrapa le malheureux Père Noël part le col de son blouson le souleva de terre (Ellundril se demanda comment il pouvait soulever cette patate qui devait bien peser bien 100 kilo) et le projeta avec une force incroyable hors de la taverne. Les exclamations fusèrent, les applaudissements, les cris … la taverne était devenue une vraie foire. Un … deuxième Père Noël entra. Celui-ci complètement sain. Il s’assit à la plus petite table et commanda un sirop de pêche. Deux personnes entrèrent à ce moment là. La taverne commençait à être pleine. Ce fut un petit garçon et son papa. L’enfant âgé de huit ans aperçut tout de suite le … « Papa, papa, regardes, le Père Noël ! » Son père fit un bref signe de la main à l’intéressant. Puis emmena son fils s’assoir près de la table de la joyeuse compagnie de marchombres, mercenaires, mentaïs … « Papa, dis Papa, pourquoi le Père Noël, il est pas en train de distribuer les cadeaux ?
- Pour l’instant, il fait une pause. Mais il va bientôt recommencer sa tournée. »
Le petit garçon regardait le Père Noël avec un mélange de fascination et d’adoration, ce qui fit rire Maï’lys. « Ce gamin est ridicule. Le Père Noël n’existe pas » dit-elle en buvant une gorgée de sa boisson. A ce moment, la porte s’ouvrit … sur un troisième Père Noël. «Ce bar attire les Pères Noëls comme une lampe attire les mouches ! » déclara Ellundril. Le petit garçon ouvrit les yeux ronds en apercevant le nouveau venu. « Papa, regardes papa, un autre Père Noël ! » Le père, embarrassé essayait de lui expliquer. Pendant ce temps, le dernier Père Noël avait enlevé son chapeau – dévoilant une énorme rouffe afro -, était monté sur l’estrade et dansait la samba. Melyah, prise d’un soudain excès de folie, alla rejoindre le drôle de personnage vert sur la scène. En plus elle aimait bien danser (voir « Taverne du Trodd Baveux »). Quelqu’un frappa à la porte de la taverne. Subitement, toutes les musiques, danses, rires … s’arrêtèrent. Prenant son courage à deux mains, le serveur-super-musclé-qui-fout-les-bourrés-à-la-porte donna l’autorisation à l’inconnu de rentrer. La porte s’ouvrit dans un grincement sinistre, un vent glacial s’engouffra dans la taverne. Et Mr. le Père Noël entra. Mais attention, pas n’importe quel Père Noël, LE Père Noël ! Le vrai ! Il referma précipitamment la porte et se moucha dans … son mouchoir. Ouaaah ! Le petit garçon était émerveillé. « Papa, le Père Noël il se mouche ! » Celui-ci déposa la hotte et déroula un long parchemin. « Delay » appela t-il. Un homme se leva et alla chercher le cadeau que le Père Noël lui tendait. Non, vous ne rêvez pas. Le Père Noël reprit son appel jusqu’à ce que … « Slïenna » La mentaï se leva. Elle revint quelques secondes plus tard faisant jouer des poignards gravés. « Il a bon goût ce Père Noël ». Ellundril sourie. Déjà le Père Noël appelait quelqu’un d’autre. « Ekio » Le petit garçon bondit de sa chaise et courut jusqu’au Père Noël. Celui-ci lui caressa les cheveux. « Ho, le jeune lièvre. As-tu été sage cette année ?
- Oui, très sage.
- C’est très bien voilà ton cadeau. »
Ekio l’empoigna et alla déchirer l’emballage sur sa chaise. « Maï’lys » La mercenaire sursauta lorsqu’elle fut appelée. Elle se leva malgré elle. Devant le distributeur, elle posa la main sur le paquet, soupçonneuse. « Je suis sûr que ça te plaira.
- Mouai, ou pas. »
Furieuse d’être complice d’une telle fête tel que Noël, Maï’lys déchiqueta le paquet. Ce qu’elle tenait la laissa sans voix. Enfin … « Kiiiaa ! C’est la poupée-Barbie féérique du Lac des Cygnes bleue ! Depuis le temps que j’en rêvais ! » Lorsqu’elle retourna à sa place, ses compagnons de table la regardèrent bizarrement. « Je ne savais pas que tu aimais les Barbies … » dit Virginie. « Qui aurait cru » renchérie Slïenna. « Il n’y a plus aucunes raisons de ne pas croire au Père Noël, n’est-ce pas Maï’lys ? » demanda Ellundril.

[Désolé Maï’lys, c’était trop tentant ^^]

[L’histoire du cadeau Barbie n’est que fiction. Jamais au grand jamais, Maï’lys aurait voulut une barbie ! Plutôt mourir, m’aurait-elle dit ^^ Donc, je ne finis pas la liste (du Père Noël) au cas où quelqu’un voudrait encore me saquer. Je crains le pire (surtout venant de la part de Maï’lys)]

[OMG. j'aurais aimé répondre, mais c'en est trop pour mes mâchoires. je vais attendre quelques heures/jours, d'arrêter de rigoler avant de poster]

Ce n'est pas parce que Melyah va à son RDV chez le dentiste qu'il faut se mettre à dormir. Sinon, si ce RP n'intéresse plus personne, on n'a qu'a le terminer ou le poursuivre sur le thème du Nouvel An.

... T'avais rien d'autre a faire? Ben écoute si ta t'éclate chacun c'est délire!

C'est un reproche ?

A toi de voir!

Vu que Noël est passé, on peut le finir ici, non ?

[wow on se calme, on est pas à la taverne du trodd baveux ici. puisque c'est comme ça, je répond]

Toujours en train de danser une salsa effrénée avec le père noël afro; Melyah s'aperçut soudain que l'heure des cadeaux avait sonné. Ayant un peu abusé de l'absinthe/vodka/etc à cause de sa chère soeur, elle s'approcha du vrai père noël et le regarda avec des yeux de chat botté. "Ben, et moi ?" Le père noël ouvrit de grands yeux et fouilla dans sa hotte. "Ah mince, j'ai perdu.. aah si !" Un paquet atterrit dans les mains de la marchombre qui l'ouvrit avec délectation. Et se retrouva sciée devant un exemplaire de "comment ne pas boire, même si la personne qu'on déteste le plus au monde est assise à la même table que vous". Bon, vu qu'elle avait la vision trouble, elle lut quelque chose du genre "comment ne pas choir, mais si la baronne qui caresse le micro-ondes est partie à la messe durable en rendez-vous", le coeur y était. Elle sauta au cou du père noël, et dans sa bonne humeur, invita Maï'lys et Ellundril a faire une ronde folklorique avec elle.
Devant la folie ambiante, la taverne se vidait de ses consommateurs normaux au fur et à mesure, et le pianiste dut se baisser plusieurs fois pour éviter les poignards que Slïenna jetait dessus au rythme de la musique. Ce qui était dommage, c'est que ça trouait le piano.
Le père noël alla jusqu'à commander une bière pour observer cet étrange groupe réuni pour noël par le hasard, et qui décidément commençait à devenir un peu trop débridé.

La ronde terminée, le joyeux petit groupe (Maï'lys gaga, Ellundril désespérée et Melyah ivre) s'assit s'écroula sur le sol. Chaqu'un eut sa façon de réagir : Ellundril sauta sur ses pieds et partie en direction des toilettes en grognant un truc comme : "Putain de merde, j'ai envie de gerber la mort" - mais comme Melyah était soul elle entendu un truc comme : "Poulain des mers, t'es Bambi mangée à tord" ce qui n'avait évidement rien à voir -, Maï'lys faisait prendre un bain à sa nouvelle Barbie dans le liquide froid et collant et Melyah lèchait le reste de bière qu'il restait sur la table. Pendant ce temps, Slïenna avait eut largement le temps de tuer le pianiste et s'attaquait maintenant au Père Noël afro. La seule qui était restée à peu près en bon état c'était Virginie qui eut toutes les peines du monde à écarter un ivrogne qui lui faisait la cour. Mais vous vous demandez où est passé le barman-aux-gros-muscles, hein ? Et bien, voyant ses provisions d'absinthe, vodka, hydromel et autres trucs bons pour la santé assèchées par Melyah, il est partit refaire le plein à la superette du coin mais comme elle était fermée (je vous explique, c'était Noël), il est partit ailleurs (loin, très loin, très très très loin. Ho, je ne le vois plus) et a confié à son aprentit (qui s'est très vite fait assommé par un gars à la grosse moustache) la taverne. Voyez le résultat, c'est du beau. D'ailleurs, Melyah qui commençait à avoir mal à la tête, ordonna le silence. Personne n'entendu à part Slïenna qui, en tant que petite soeur très gentille, acceptait de donner un coup de main à sa grande soeur. Elle menaça de trancher la tête au premier qui ferai le moindre bruit. Cette fois-ci tout le monde entendu (allez savoir pourquoi). La taverne semblait figée, personne n'osait bouger. Dix minutes passèrent, tellement silencieuses qu'on entendait les mouches voler. Slïenna prise d'une envie soudaine de sadisme (tient, pour changer) traversa la taverne (aussi silencieuse qu'une ombre, maintenant vous avez l'habitude) et attrapa un malheureux par le menton. "Toi, je t'ai entendu respirer." Et elle lui planta un poignard dans le ventre. Personne n'étant en état de réagir, on jugea cette action comme normale (à part Virginie que retint un hocquet de dégout), voir festive. Melyah applaudit et Slïenna s'inclina. Mais oui, tout ça était normal, il ne falait pas s'en faire. N'empêche que Melyah avait trop bu (c'était jamais signe de plénitude). Il fallait faire quelque chose.